C'est une info concernant ma vie missionnaire au Mali (1978 à 1986) que j'ai plaisir à vous partager aujourd'hui.
Bonjour Père Olivier
Je suis un des enfants que vous avez baptisés quand vous étiez en mission au Mali. Ci-dessous mon certificat de baptême.
Aujourd’hui en fouillant dans mes affaires, en tombant sur ce fameux certificat de baptême, je me suis dit, tiens, je vais chercher à avoir des informations sur ce prêtre qui m’a baptisé. C’est alors que j’ai tapé votre nom sur le moteur de recherches google, par la suite, j’ai été content de savoir que vous vivez en France, j’ai eu cette information via le site qui m’a également permis d’accéder à votre adresse email.
Bref, tout ce message pour vous dire merci, d’avoir permis de recevoir cette grâce de notre Seigneur à travers vos mains le 22 octobre 1978 à Bamako. C’est une opportunité assez rare d’écrire un tel message. Alors je l’écris avec tout mon cœur et prie Dieu qu’il continue de vous combler, vous apaiser et vous donner une bonne santé malgré le poids de l’âge.
Je me suis marié aujourd’hui et grâce à Dieu j’ai 4 enfants dont trois filles et je suis fier de continuer à servir notre Seigneur Jésus à travers la catéchèse sur la Paroisse Sacré-cœur du Diocèse de Bamako.
Bien à vous.
Paroisse Cathédrale du Sacré Cœur (Bamako)
BP 298
BAMAKO MALI
Inutile de vous dire que ce message, reçu en ce lundi de la Pentecôte, m'a beaucoup ému, me rappelant de très beaux souvenirs !
Je n'ai pas jugé nécessaire de faire figurer sur ce blog le certificat de baptême.
Christophe m'a donné son téléphone ; j'ai ainsi pu le joindre dès aujourd'hui, et nous avons eu le bel échange que vous devinez, sur Whatsapp.
J'ai vu son épouse et ses enfants.
Il s'est formé en suivant en ligne des cours de catéchèse aux Bernardins.
De maman musulmane, il m'a dit que le nombre des chrétiens s'était beaucoup développé au Mali, malgré les difficultés de la situation politique et sociale.
Vraiment quelles belles retrouvailles ! Quelle belle fête de Pentecôte ! Et merci de nous partager ce moment... inattendu mais si porteur d'Espérance.
RépondreSupprimerQuelle belle histoire Olivier !!! Ton émotion a dû être grande en effet... un petit miracle ? Avec l'aide de la technologie bien sûr ! ;-)
RépondreSupprimerOlivier tu as eu une chance inouïe de récolter le fruit de ton travail au Mali de 1978 1986
RépondreSupprimerQue c'est beau ton histoire. C'est très intéressant
Il fallait que tu vives ce moment merveilleux
C'est sublime je suis très heureuse pour toi.
Lien merveilleux pour t'aider à te combler t'apaiser et te donner une bonne santé malgré le poids de l'âge.
Christophe Mensah et sa grande famille ont raison
Que ce lien de prière t'aide et te mets en joie
"Dieu est toujours présent mais on ne sait jamais quand il se manifeste."
Cette année 2025 La fête de la Pentecôte nous a comblés. Des nouvelles d'une famille de Bamako en lien avec notre baptême et leur baptême.
Ils ont trois filles et un garçon ce couple me rappelle les années 1966.
Un immense merci à Dieu et toi Olivier
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Quelle belle action de l esprit saint de vous avoir remis en contact en cette fête de pentecôte
RépondreSupprimerBonjour Olivier.
RépondreSupprimerLe physique n'est pas trop bon chez toi mais la tête est intacte et toujours en mouvement. J'ai réagi, comme d'autres, aux prêtres qui se veulent pères. J'ai eu cette même réaction que celles que tu as reprises. Merci.
Ton histoire avec le monsieur baptisé du Mali (merci pour cette belle histoire) m'a fait penser à Robert Lempérière. Pendant son service militaire, il était en Algérie comme instituteur, en primaire, des enfants du pays (étant militaire). Il nous en avait parlé, et c'était pour lui un bon souvenir, alors qu'il était contre cette guerre coloniale (ce sont ses mots) et, démobilisé, il n'a jamais voulu faire partie de quelque association d'anciens combattants. Evidemment il n'a jamais baptisé personne, en Algérie ! il était séminariste. Mais, alors qu'il était prêtre retraité à la Vigne aux roses à la Roche sur Yon, il a reçu un coup de téléphone d'un monsieur qui voulait absolument lui rendre visite. Ce monsieur est arrivé avec sa fille. Il était un des anciens élèves de Robert en Algérie : donc un petit algérien devenu professeur d'université en Amérique, je crois. Venu en Europe, et en France, il avait tenu à revoir son ancien instit qu'il avait beaucoup apprécié. Je trouve cette histoire extraordinaire, et cela rejoint ce que tu as vécu au Mali. Quand on aime les gens, il y a toujours une marque chez eux, même s'ils ne le diront jamais. C'est tellement important d'aimer vraiment.
Des histoires comme celle-là, et la tienne, nourrissent ma prière. Aujourd'hui c'est la fête du Sacré Coeur de Jésus. Une fête qui peut nous paraitre désuète... mais c'est la fête de l'Amour de Dieu manifesté en Jésus. Charles de Foucauld en savait quelque chose, et le pape François avec "Dilexit nos".
Je voulais te partager ça. Bonne journée. Continue d'écrire, merci.