mercredi 22 juillet 2020

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2428 : Acte d'abandon au Christ

A travers de multiples contacts, je ressens, et vous aussi sans doute, combien nombre de nos contemporains vivent dans une certaine angoisse, affrontés à tant de soucis de toutes sortes.

Un très intéressant article du quotidien "Ouest-France" d'hier mardi, page TTN03, vers la fin du journal, explique comment la crise a engendré chez beaucoup un stress permanent et continu, collectivement ressenti, ce qui n'était jamais arrivé à une échelle semblable.

Personnellement, ce qui m'aide face aux difficultés, c'est de reprendre chaque soir, depuis des années, juste avant de m'endormir, la belle prière d'abandon du Père de Foucauld, que je vous ai déjà partagée  sur ce blog.

Hier, j'ai reçu une autre prière d'abandon, que m'a fait parvenir une habituée de ce blog.  son auteur est un prêtre du diocèse de Naples, don Dolindo Ruotelo (1882-1970), ami du Padre Pio (1887-1968).  Elle est très simple et très profonde elle aussi ! 

 
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Pourquoi vous troublez-vous en vous agitant ainsi ? Confiez-moi vos problèmes et tout s’apaisera. En vérité, je vous le dis, tout acte d’abandon vrai, confiant et total en moi, produit l’effet que vous désirez et résout les situations épineuses.

S’abandonner à moi ne signifie pas se tourmenter, s’inquiéter et désespérer, en m’adressant ensuite une prière agitée pour que j’agisse selon votre souhait; mais c’est changer l’agitation en prière. S’abandonner signifie fermer calmement les yeux de l’âme, détourner votre esprit de toute tribulation, et s’en remettre à moi pour que moi seul œuvre, en me disant : « Je te confie cela. À toi d’y penser pour moi ».

La préoccupation, l’agitation et le souci des conséquences sont contraires à l’abandon. Fermez les yeux et laissez-vous porter par le courant de ma grâce. Fermez les yeux et laissez-moi agir. Fermez-les yeux et pensez à l’instant présent, en détournant vos pensées du futur comme d’une tentation. Reposez-vous en moi en croyant en ma bonté, et je vous assure par mon amour, qu’en me disant avec ces dispositions de cœur : « À toi d’y penser pour moi », moi j’y penserai vraiment. Je vous consolerai, je vous libèrerai, je vous guiderai. Et lorsque je devrai détourner vos pas du chemin que vous envisagez de prendre, je vous porterai dans mes bras, et vous vous trouverez comme des enfants endormis dans les bras de leur mère, marchant sur la bonne voie.

Ce qui vous perturbe et qui vous cause un mal immense, c’est votre raisonnement, votre pensée, votre obsession, et le fait de vouloir à tout prix résoudre vous-même ce qui vous afflige.

Ô combien de choses j’accomplis, lorsque l’âme, tant dans ses nécessités spirituelles que dans ses nécessités matérielles, se tourne vers moi en disant : « À toi d’y penser pour moi », puis ferme les yeux et se repose !

Vous, dans la douleur, vous priez pour que j’œuvre. Mais vous priez pour que j’œuvre comme vous le souhaitez. Vous ne vous en remettez pas à moi, mais vous voulez que je m’adapte à vos idées. Vous n’êtes pas des infirmes qui demandent un traitement au médecin, mais vous le lui suggérez. Ne faites pas ainsi, mais priez comme je vous l’ai enseigné dans le Notre Père : « Que ton nom soit sanctifié », c’est-à-dire qu’il soit glorifié dans ce besoin qui est mien ; «Que ton règne vienne», c’est-à-dire que tout ce qui m’arrive concoure à ton règne, en nous et dans le monde ; « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel», c’est-à-dire, dispose chaque chose comme tu le souhaites pour notre vie éternelle et temporelle.

Si vous me dites vraiment : « Que ta volonté soit faite », c’est-à-dire « À toi d’y penser pour moi », j’interviens avec toute ma puissance, et je résous les situations les plus fermées. Tu t’aperçois que le malheur presse au lieu de disparaître ? Ne t’agite pas, ferme les yeux et dis-moi avec confiance : « Que ta volonté soit faite. À toi d’y penser pour moi ».

Je te le dis, j’y pense, j’interviens comme un médecin et j’accomplis un miracle s’il le faut. Tu t’aperçois que la situation empire ? Ne te trouble pas, mais ferme les yeux et dis: « À toi d’y penser pour moi ». Je te le dis, j’y pense, et il n’y a pas de traitement plus puissant que mon intervention d’amour. J’y pense seulement quand vous fermez les yeux. Quand tu vois que les choses se compliquent, dis en fermant les yeux de l’âme, « Jésus, à toi d’y penser pour moi » .

Fais ainsi pour toute nécessité. Faites ainsi, vous tous, et vous verrez de grands, incessants et silencieux miracles. Je vous l’assure par mon amour.

4 commentaires:

  1. Quel magnifique partage, Olivier ! Un grand merci pour cette prière de Don Dolindo Ruotelo ! "je te confie cela", "à toi d'y penser pour moi" Quelles belles paroles ! Quelles belles prières si simples et qui pourtant contiennent tant ! Je m'appliquerai dès ce soir à réciter un Notre Père accompagné d'un "Jésus, à toi d'y penser". Merci pour ce beau cadeau Olivier !

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  2. Moi aussi ça va m aider dans mon travail merci Olivier!

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  3. Bonsoir Olivier
    Merci de faire découvrir cette magnifique
    Prière de * Don Dolindo Ruotolo *
    Personnellement elle me correspond .
    Je lirai cette Prière tous les soirs
    avant de dormir .
    Le Notre Père accompagné d'un
    « Jésus je te confie cela.
    A toi d'y penser pour moi .»
    Je vais essayer cet acte d'abandon au
    Christ pour m'aider à résoudre les
    situations difficiles .
    Cette aide, je ne la connaissais pas .
    Le Notre Père est mis en valeur
    Merci pour ce beau cadeau
    Amitié

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  4. Une amie du Nord-Vendée24 juillet 2020 à 09:31

    Bonjour Olivier,
    Quelquefois votre blog est une réponse à une question que je me posais. Ce fut le cas, hier. Je ne fais pas exception à la règle. Ceux qui ont vécu le confinement ont eu beaucoup plus de temps pour regarder leur vie: pour moi, difficultés à vivre l'aujourd'hui, inquiétude pour l'avenir ...
    "Je te confie cela. A toi d'y penser pour moi." Je veux retenir cette phrase. J'ai découvert aussi les liens avec le "Notre Père" C'est très simple, mais très profond.C'est le lâcher prise, l'abandon. On compte toujours trop sur " nos" forces. Comme il faut du temps pour l'apprendre!
    Ces deux prières se ressemblent, elles disent la même chose, celle-ci avec des mots, j'allais dire moins violents que : "Fais de moi ce qui te plaira..." (dans la prière d'abandon du P. de Foucauld)

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