dimanche 29 mars 2015

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1834 : Prendre l'avion avec Dieu

Suite à telle ou telle demande, je me permets de vous communiquer le mot bref que j'ai donné, hier soir à Evrunes et ce matin à Mortagne, devant deux églises bien pleines, aussitôt après la superbe évocation de la Passion de Jésus selon saint Jean.

Plus que jamais en ces jours, et même le récit de cette Passion du Christ paraît le confirmer, il semble que les ténèbres sont en train de l'emporter, chaque jour un peu plus, sur la lumière et la paix.
Que ce soit à Aden, en Irak-Syrie, au Nigéria avec Boko Haram ou dans trop d'autres lieux encore, on a l'impression qu'un peu partout se lèvent des pilotes fous, malades au plus haut point, dont le seul désir est de faire exploser notre planète en la projetant contre le mur immense de la haine et de la mort.
Et, dans l'avion fou de l'humanité, les passagers ont beau crier, se taper la tête contre la porte close, comme le malheureux pilote allemand exclu du cockpit, celle-ci ne s'ouvre pas !
Mais aujourd'hui, avec cette fête des Rameaux, voici qu'un changement de cap nous est proposé.
Si notre "avion-humanité" se trouve dans une mauvaise passe, pour l'empêcher de continuer à piquer vers le bas, voici que Jésus se propose de reprendre en main le manche à balai, la direction de nos vies, et de celle de l'ensemble de notre terre.
Il nous invite à embarquer avec lui ; mais cette fois-ci, en direction du ciel : vers le haut, vers le soleil, en sécurité, dans la lumière.
Le plus fort, comme il ne veut pas tout faire à notre place, il est même prêt à nous prendre comme co-pilotes auprès de lui !!!
Tant il a confiance en nous..., malgré tout, jusqu'au bout !
Mais encore faut-il que nous débloquions la porte et le laissions entrer !
Ne nous trompons pas de vol désormais, ni de manette, ni de bouton. Faisons le choix de la vie, le choix du soleil, le choix de Dieu, le choix du salut.
Alors, ce qui va exploser en vol, et cela seulement, croyons-le, c'est la mort.
Balayée par le souffle de vie de Jésus.
C'était le sens du célèbre cri d'admiration de Jean-Sébastien Bach, qui a composé de si belles Passions :
"Jésus-Christ, tu es la mort de la mort !"

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