Je suis sûr que cette phrase de l'évangile de ce jour, tirée de Luc 9/60, vous reste un peu en travers de la gorge ! Mais enfin, ce Jésus, il n'a pas de coeur ! Dimanche dernier déjà, il nous conseillait, comme s'il nous invitait à suivre la charia (au mauvais sens de ce mot), à nous couper une main si cette main avait péché... Maladroits que nous sommes : nous n'avons pas compris qu'il s'agit là de façons de parler. Ce matin, c'est une première, lors de la messe en l'église de Saint Hilaire de Mortagne, en lieu et place de l'homélie, j'ai lu à l'assistance le très beau commentaire de cet évangile proposé par une soeur du Carmel de Frileuse, en page 26 du journal "La Croix" d'hier. Je vous en communique quelques extraits :
"Jésus ne demande pas à celui qu'il appelle de ne pas aller à l'enterrement de son père, cela n'est pas à interpréter littéralement. Ce qu'on peut entendre, c'est le désir de Jésus que nous renoncions à vivre tournés vers le passé, prisonniers de ce qui nous conduit à la mort. Donc, il ne s'agit pas que le disciple ne prenne pas le temps de dire au revoir aux siens. Mais Jésus nous dit la distance nécessaire ; il nous dit de regarder devant, non vers ce que nous avons quitté, de quelque ordre que ce soit - maison, habitudes, argent, défauts, parents, enfants, etc. -, mais vers le présent et l'avenir à vivre avec lui, avec cette seule confiance qu'il chemine avec nous tous les jours et que sa présence est notre grande richesse."
Avec cette petite remarque que vient de me faire, à propos de cette question, une fidèle lectrice de ce blog : "Vous avez raison : le passé est le passé... Mais ça fait quand même du bien de réfléchir sur son passé pour mieux rebondir dans l'avenir."
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