dimanche 3 mai 2020

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2358 : "Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien..." (psaume 22)

En ce dimanche du Bon Pasteur, j'imagine la souffrance de nombre de chrétiens, de religieuses et de prêtres, tristes de ne pouvoir, quelques dimanches encore, se retrouver en nombre pour partager et chanter leur foi.

Certes, le pape François a jugé bon de demander pour nous "la grâce de la prudence et de l'obéissance aux dispositions, afin que la pandémie ne revienne pas." Mais, comme le reconnaît Guillemette, qui s'est efforcée de suivre la messe tous les dimanches à la télévision, "je suis lasse de l'écran."  Le journal "La Croix" explique ceci, le 22 avril : "Lassitude. Au terme de six semaines de confinement, le mot revient chez bon nombre de pratiquants."

C'est pour cette raison que j'avais essayé d'expliquer, dans mon billet de mercredi dernier, combien, même étant privés de messe, nous étions toujours invités à découvrir le Christ à travers les innombrables gestes de solidarité dont nous sommes témoins. Nous pouvons les offrir au Seigneur, en rendre grâce, prier à partir de ce que nous voyons et vivons, célébrer l'action du Christ ressuscité avec nos mots à nous ; en attendant de pouvoir le faire avec tous nos frères et soeurs en Eglise.  "Le fruit de l'eucharistie, que nous avons reçu à maintes reprises, n'est-il pas de manifester la charité de Dieu ?  Car le critère de vérité de notre pratique eucharistique réside dans l'attention que nous avons les uns pour les autres." (Père Gilles Drouin, "La Croix" du 25 mars)

Ce billet n° 2254 a éveillé diverses réactions, dont deux relativement importantes, trop longues pour figurer parmi les commentaires. En attendant de vous faire connaître la 2° peut-être demain, ou après-demain, voici celle qui m'a été envoyée par un couple de militants ouvriers du Nord-Vendée ; c'est avec leur accord que je la publie.



"Merci Olivier pour tous ces écrits qui font du bien.....je suis  en accord parfait avec (notre monde actuel qui ruisselle d'évangile)...nous sommes amenés à vivre tant de solidarités...un jour on reparlera de tout ce qui nous fait vivre en communion avec tant de gens  comme les apôtres, sans forcément la messe...prends soin de toi, comme on nous dit... Amitiés !"

1 commentaire:

  1. Bonjour Olivier,

    “La foi sans la messe”. C’est ce que nous vivons. Il me semble que ce manque nous invite à vivre plus intensément chaque jour sous le regard de Dieu, et nous rapproche de tous nos frères et sœurs privés depuis longtemps de cette rencontre hebdomadaire d’une part, où l’on est bien ensemble pour célébrer, chanter. Heureux de se retrouver.
    D’autre part, pour moi, c’est l’après messe qui est plus engageant. Etre attentive à mes proches, mes voisins, famille, amis, gens rencontrés, visités etc, tous les jours.
    Evidemment, avec tant d’autres, je souffre de ne pas recevoir les sacrements qui me font vivre.
    Cependant, pour charger mes batteries spirituelles en Eglise, il y a la prière, la méditation, le silence intérieur.
    "Prions en Eglise" est un bon support pour démarrer chaque matin. Je suis en communion avec le monde.
    Comme toi, je suis surprise de la réaction de certains évêques après la décision d’ouvrir les lieux de culte que le 2 juin. “La prudence est mère de la sûreté”

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