Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



mercredi 7 février 2018

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2126 : Par quel bout prendre l'existence ?

Par exemple, en ce moment, avec ce climat neigeux et froid, nombre de nos compatriotes sont plongés dans l'embarras, empêchés de se déplacer ; pour eux de même que pour ceux qui sont victimes des inondations, c'est la grosse pagaille et les tentations de découragement...  Mais ce que je retiens, c'est la force de tempérament de certains qui, après une nuit passée sur la route sans pouvoir vraiment se reposer, dans l'habitacle étroit et peu chauffé de leur voiture, trouvent quand même la force de répondre avec humour, et parfois même un grand sourire, aux journalistes qui leur tendent le micro.
Ces personnes nous donnent un sacré exemple, car elles ne s'apitoient pas sur leur cas : "On n'est quand même pas morts !"  J'ai entendu aussi : "Il y a plus malheureux que nous !" Je dis "bravo !"  J'adore ce genre de réaction ; mieux encore, j'admire les personnes qui savent ainsi dominer ce qui leur arrive. Serais-je capable d'en faire autant ?
Hier matin mardi, j'attendais avec impatience la venue d'une de mes connaissances. Patatras, coup de fil : impossible de venir, à cause de la neige. Déception !
Puis, hier soir, je me régalais à la pensée de rencontrer nombre d'amis, lors d'une rencontre à la Roche autour de la question "Israël-Palestine". Arrivé sur les lieux, j'apprends que la soirée est annulée, because la neige.  Je suis reparti chez moi dans la nuit : 100 kms pour rien !
Ce matin, rencontre prévue depuis longtemps en Anjou. La météo annonce de la neige, mais à Bourgenay brille un beau soleil dès le matin. Je me lance donc ; mais, sur la route d'Angers, tout à coup, "tombe la neige" (merci quand même, Adamo !). Peu de voitures en circulation, roulant au ralenti. Visibilité réduite, risque de verglas ensuite ? Par prudence, je renonce à ma visite et fais demi-tout. Caramba, encore raté !
C'est là que je repense à mes naufragés de la route. Et je me demande à moi-même : es-tu vraiment capable de prendre la vie par le bon bout, celui de la sérénité, de l'abandon au réel ?  Et si tu avais dû passer la nuit dans ta bagnole ?
Avec cette question de fond ?  Si tu gémis et te lamentes en de telles (légères) contrariétés, qu'en sera-t-il lorsque tu te heurteras à un vrai problème ?  Et si tu gardais ton énergie pour des moments plus graves ?   Et si tu essayais d'apprendre à saisir l'existence par le bon bout ?  Celui de la sérénité, de l'abandon de soi, du souci des autres, de la distance par rapport aux événements ?
De la même façon, il me faut commencer par mettre ma confiance dans le Seigneur dans les petites choses, afin de pouvoir y parvenir lorsque la gravité réelle se présentera !
C'est sans doute cela, devenir adulte... à tout âge !
Je repense à cette réflexion de Khalil Gibran, dans "Le Prophète" : "Nous donnons souvent des noms amers à la Vie, mais seulement parce que nous sommes nous-mêmes sombres et amers. Or, la Vie est profonde, élevée et lointaine. L'ombre de votre ombre paraît sur son visage. Mais quand nous sommes abattus et faibles, la Vie est haute et triomphante.  Et quand nous pleurons, la Vie sourit, au plein jour, et elle est libre quand bien même nous traînons nos chaînes."

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