Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



dimanche 12 février 2017

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2.038 : "Choisis la vie, et tu vivras !" (Deutéronome 30/19)

Chaque année dans l'Eglise, au plus près du 11 février, anniversaire de la 1° apparition de Marie à Bernadette Soubirous le 11 février 1858, est célébré le dimanche de la santé. Sur St Laurent et Mortagne, l'eucharistie a été préparée par les membres du SEM (Service Evangélique des Malades), en lien avec l'équipe de la messe des familles à Mortagne.

Thème de cette année : "Choisis la vie", tiré du Deutéronome. Quel appel formidable à la confiance et à l'espérance !

Au cours de la messe de ce dimanche à Mortagne, 14 personnes, de tous âges, ont gestué le psaume 116, dans une magnifique interprétation qui n'avait rien de théâtral ; plutôt une vraie prière : "la mort me tenait attaché", ils joignaient les poignets ; "le Seigneur m'écoute quand je crie vers lui", ils levaient le regard et les mains vers le ciel ; "tu as essuyé mes larmes", ils se sont essuyé les yeux ; "tu m'as sauvé de la mort", deux mains qui relèvent, etc...

Justement, en ce moment, au caté, les enfants réfléchissent autour du thème de la souffrance ; le psaume 116 est dans leur livre.  Les catéchistes ont recueilli leurs expressions ; voici un bref écho de ce qui a été livré à l'assemblée ce matin : "la personne qui est malade doit être plus courageuse que les autres. On s'inquiète pour ceux qu'on aime et qui sont malades. Il faut être avec les personnes malades pour leur apporter joie, bonheur et bonne humeur, leur raconter ce qu'on vit. Se battre contre la maladie avec l'aide du personnel médical, du prêtre, de l'entourage. Un enfant a dit aussi, à partir de la réflexion autour de l'attitude de Jésus par rapport aux malades : "il faut regarder vers Jésus et faire comme lui."

Extrait du témoignage donné par une membre du SEM : "La rencontre avec les personnes fragilisées m'a permis d'emprunter le chemin de l'humanité et de l'humilité. Il m'a fait grandir dans la foi, en essayant d'adoucir la souffrance, de consoler et d'aimer mieux. En rendant visite aux malades, j'ai découvert des visages rayonnants malgré le handicap, la maladie et le grand âge. Toutes ces personnes rencontrées, courageuses, dignes, m'ont beaucoup donné ; je les remercie de tout coeur et je les porte dans ma prière."
Deux faits vécus cette semaine : coup de fil de cette maman qui passe chaque matin rendre visite à son grand fils malade. Il est non pratiquant, elle prie pour lui avec confiance. Cette semaine, il lui a dit : "Maman, à ma confirmation, j'avais reçu un petit cadre rouge, avec Marie ; peux-tu me le retrouver ?"  Miracle de la prière de cette maman à Notre-Dame de Lourdes !

Avant-hier vendredi, à l'appel de la famille, je suis allé donner le sacrement des malades à une paroissienne à la polyclinique de Cholet. A l'heure dite, je trouve ses frères et soeurs rassemblés autour de son lit, comme une couronne d'anges. Très affaiblie, cette malade m'accueille pourtant d'un sonore : "Bonjour M. le Curé !" Au cours de l'échange, j'ai eu l'impression de rencontrer une femme qui ne subissait pas sa maladie, mais qui la regardait en face et qui l'assumait. Nous avons parlé de cela, en nous disant que c'était grâce à l'amour de ses proches, à sa grande confiance dans le Christ, et à la force du sacrement (psaume 116 : "tu as essuyé mes larmes, tu m'as empêché de tomber..."). J'ai demandé à cette femme d'où lui venait cette force, et elle m'a répondu : "Ce sont nos parents qui nous ont formés ainsi."  Et les frères et soeurs d'acquiescer !

Allez relire Deutéronome 30/15-20, résumé dans la 1° lecture de ce dimanche : "Regarde, je place devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Ce que je te demande, c'est d'aimer Dieu, de marcher dans ses voies. Alors, tu vivras... J'ai placé devant toi la vie et la mort, choisis donc la vie pour que tu vives, et ta descendance aussi après toi !  Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, et tu écouteras sa voix..."

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