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Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



mardi 3 janvier 2017

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2.027 : Merci la famille !

Lorsque j'étais enfant, je revois notre instituteur nous raconter une histoire qui, personnellement, m'avait effrayé. D'ailleurs, rien que le titre me donnait la chair de poule !  Il s'agissait du roman d'Hector Malot intitulé "Sans famille".  Je me posais alors la question : mais comment des parents pouvaient-ils abandonner leur enfant ?  Et était-il possible qu'un enfant se retrouve sans famille ?  J'étais très impressionnable alors, et terrorisé à l'idée qu'une si triste histoire aurait pu m'arriver  !
Avec le recul du temps, quand je considère ce que j'ai vécu, je crois que ce livre m'a aidé à garder une réelle estime pour ma famille, même si tout n'a pas toujours été simple, comme pour nous tous !
Quelle tristesse en effet de voir ces enfants abandonnés, ceux qui perdent leurs parents dans les conflits, en Syrie, au Soudan ou ailleurs, ceux qui sont maltraités de toutes les façons ; mais aussi, ceux dont les parents se séparent, laissant leurs enfants dans un grand déchirement !
Je sais que beaucoup souffrent de ne pas avoir une famille "parfaite" ; mais il ne faut pas rêver : les familles parfaites n'existent pas, même si certaines veulent se montrer ainsi.
Nos familles sont ce qu'elles sont, diverses, variées, étranges parfois à nos yeux. Mais elles ont le mérite d'exister.  On y est nés, on y a grandi, des parents nous ont accompagnés dans notre entrée dans la vie, ils nous ont soutenus lors de certains moments difficiles, ils ont essayé de nous guider, ils ont fait ce qu'ils ont pu, ils nous ont aimés de leur mieux...
Si tout n'a pas été parfait dans leur façon de nous protéger, pourquoi leur en vouloir ?  Je sais bien que, comme le dit le proverbe : "On choisit ses amis, on ne choisit pas sa famille." Je crois que Renaud a chanté quelque chose là-dessus d'ailleurs, et Maxime Le Forestier aussi.  Mais il me semble que chacun est invité à faire un choix personnel, et sans cesse renouvelé, de la famille dans laquelle la vie l'a placé. Et si l'on y arrive, c'est peut-être cela, la maturité !
Si j'écris ce message en ce jour, c'est parce que j'ai eu le grand bonheur de vivre une journée merveilleuse hier, avec mes frères et soeurs et leurs conjoints.Nous nous sommes dit tant de choses, rappelé tant de souvenirs... La vie n'a pourtant pas été toujours rose, mais rien n'a pu nous détourner de cette certitude qu'il nous fallait rester tous très liés, et que ceci était une condition essentielle de notre équilibre et de notre bonheur.
Gustave Flaubert disait quelque chose de ce genre : "La famille, l'on en sent bien le prix que lorsqu'on en a plus."
Lors d'un récent mariage, j'ai cité cette réflexion d'un sociologue qui fait autorité dans notre pays, François de Singly : "Jamais la famille n'a eu autant d'importance.  Car chacun a besoin de liens familiaux vrais pour l'aider à construire son identité et à découvrir ses ressources enfouies."
Et j'ajoutais alors cette maxime du philosophe Aristote : "Aimer, c'est vouloir le bien de l'autre."
L'on a ici la clef trop souvent oubliée d'une vie de famille épanouie !
Chers parents, chers frères et soeurs, chers cousins et autres membres de la famille, et chères "valeurs ajoutées", merci !

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