Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



dimanche 19 juin 2016

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.963 : Poème en hommage à nos frères et soeurs du camp de Réfugiés d'Aïda

Lors de la soirée "retour" de notre "Route biblique", ce jeudi 16 juin, salle du Piment familial, à Mortagne, quelqu'un nous a demandé ce que nous avions ressenti en rencontrant les Palestiniens reclus au camp de Réfugiés d'Aïda, près de Bethléem, depuis 70 ans.
Cela n'avait pas été prévu à l'avance, mais alors, Marie-Claude a levé le doigt, en demandant si elle pouvait répondre en nous partageant ce qu'elle avait mis par écrit, au retour, sous la forme d'un poème ; poème valorisant ces personnes en grande souffrance, mais aussi, pleines d'espoir malgré tout.
Beaucoup ont réclamé ce texte ; voilà pourquoi je vous le partage aujourd'hui.


AIDA …..                                                                     ……. le 16 Juin 2016

Pèlerins, voyageurs voici le camp d’Aïda,

Que venons-nous faire là ?

 

Femme d’Orient au voile couleur safran

Tu resplendis dans ce décor d’un autre temps

Elles ne sont pas gaies les rues de ton village

Mais ici c’est ta vie

 

Pour rien au monde ne quitterais ton pays

Pour nous, quelques larmes au coin des yeux,

Bravement toi tu réponds par un sourire radieux

Ça va, ça va…

 

Impacts de balles sur les murs et les portes

Echafaudages proscrits dans notre pays.

Ici pas de prescription, il faut construite

Pour la nouvelle génération

 

Des visages brutalement disparus sillonnent le parcours

D’autres, bien vivants, déambulent dans les rues alentours.

 

Un mur se dresse, il est froid, il nous glace.

Artistes anonymes qui lancent à notre face

Des fresques de désespoir,

Mais pouvons-nous leur en vouloir ?.

 

Petits enfants, pas de pelouse pour jouer

Ecole déplacée, pour votre sécurité.

 

Repas préparés par des mains anonymes

Repas partagés, savourés, repas de l’amitié.

 

Des regards bienveillants, le calme et pourtant…

L’espérance fait tenir, la paix viendra, la paix vaincra.

 

Palestine, le temps passe et ton territoire se restreint.

Un jour tu trouveras bien quelqu’un qui agira pour demain…

 

Marie-Claude D.

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