Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



dimanche 13 avril 2014

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.768 : Retrouvailles à Fontenay-le-Comte

Mes successeurs pourront le confirmer : je n'ai pas l'habitude de remettre les pieds dans les paroisses dont j'ai été le curé, que ce soit Montaigu où j'ai accompagné un mariage et c'est tout, Les Sables d'Olonne, la sépulture d'un bébé, ou Fontenay et Velluire, avec la sépulture en chaque endroit d'un proche parent, et c'est tout, en 20 ans. Un de mes prédécesseurs comme curé de Fontenay-le-Comte, le Père Ducept, ne disait-il pas que, "dans son ancienne paroisse, on ne revient jamais ..."
Hier donc, j'étais invité à dédicacer le tome 5 de la série "Ma paroisse.com" qui, comme les quatre tomes précédents, reprend l'ensemble des billets publiés quotidiennement sur ce blog de l'Arche de Noé du 1° octobre 2011 au 3 septembre 2012. Un tome par an donc, durant ces cinq années vécues à Fontenay-le-Comte, de 2007 à 2012.
A mon arrivée, bel accueil par mon successeur, François Bidaud, très fraternel, sous l'oeil de Robert, qui a tout organisé. Passage de Sophie, la journaliste de "Ouest-France" à laquelle je dois un bel article dans l'édition Sud Vendée du samedi 5 avril. La séance de dédicace était prévue de 15h à 18h, à la salle paroissiale Saint Nicolas ; mais, à mon arrivée à 14h30, il y avait déjà du monde à attendre, et la dernière personne s'en est allée vers 18h30 !
A mon grand étonnement, il y a eu du passage tout l'après-midi, et je n'ai pas eu une seconde de libre, avec des personnes venant tant de la paroisse de Fontenay-le-Comte que de mon autre paroisse de Fontaines. Je pensais qu'après bientôt deux années de séparation, il n'y aurait pas forcément foule au rendez-vous. Je veux donc remercier profondément tous ces amis pour leur gentillesse et la fidélité de leur amitié.
Il est vrai que c'est leur histoire, tant sociale qu'ecclésiale, que j'ai eu le souci de recueillir au jour le jour durant cinq années, à travers chacun des 284 billets publiés dans ce tome 5 par exemple. Chacun peut donc y retrouver, au hasard d'une page ou d'une autre, un peu de sa propre histoire et de sa propre vie, avec ses questions, ses attentes et ses espérances.
Merci au Seigneur en tout cas, qui écrit son Histoire, avec patience, à travers l'histoire de chacun d'entre nous, et celle de chacune de nos communautés !

P-S  :  Suite à ce billet, je viens déjà d'avoir des mails ou des appels. Si certains désirent se procurer ce 5° tome, qu'ils me le fassent savoir, et je le leur enverrai. Prix : 30 euros + 4 euros de port.
Il me reste aussi, éventuellement, quelques exemplaires de chacun des 4 tomes précédents.
Merci de votre confiance !

dimanche 6 avril 2014

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.767 : Les enfants et la mort

Hier, à Mortagne, deux sépultures ; l'une d'une femme de 49 ans, partie bien trop tôt , mais avec une foi et un courage étonnants, l'autre d'une mamie de 90 ans, remplie de foi et d'espérance. Quelles que soient les circonstances, l'on se sent bien petit face à la mort ; mais les textes de la liturgie de ce dimanche apportent une lumière qui arrive bien à point. Par exemple, quand nous lisons dans le prophète Ezékiel : "Ainsi parle le Seigneur Dieu : "Je vais ouvrir vos tombeaux, et je vous en ferai sortir, ô mon peuple." (Ezékiel 37/12)  Cette déclaration aussi de Jésus à Marthe, affligée par le décès de son frère Lazare : "Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra." (Jean 11/25)
Je rattache à tout cela la réflexion récente d'une catéchiste, réfléchissant avec son groupe de CM1 (10 ans), au caté, autour du thème de la mort et de la résurrection de Jésus, thème qui a beaucoup touché les enfants. Par exemple, celui-ci disant, les larmes aux yeux : "J'ai un petit frère qui est mort ; est-ce qu'il est au paradis ?"
A titre d'illustration, voici les questions exprimées par les enfants de ce groupe :
-  pourquoi sommes-nous obligés de mourir ?
-  pourquoi une personne meurt trop jeune ?
-  est-ce que, quand on est mort, on monte au ciel après ?
-  quand on est mort, est-ce qu'on monte au paradis ?
-  si on meurt, est-ce qu'on va en enfer ?
-  qu'est-ce qu'il y a d' "autre", après la mort ?
-  pourquoi devons-nous mourir à notre tour ?
-  pourquoi la mort existe ?
-  est-on vivant après la mort ?
-  après la mort, est-ce qu'on peut revivre ?
-  pourquoi la mort rend triste ?
-  pourquoi on vieillit ?
Dans tous les groupes de caté, ce thème a été abordé ; mais il n'a pas été facile à traiter. Deux remarques : d'une part, les enfants se posent les mêmes questions que les adultes ; d'autre part, heureusement qu'ils ont une méthode de catéchèse fort bien faite, avec le programme intitulé Nathanaël, utilisé depuis six mois sur la paroisse. Par exemple, "l'on a vu le passage du film de Zéphirelli, quand on descend Jésus de la croix, et qu'il tombe dans les bras de Marie ; les enfants sont bien rentrés dedans."
C'est bien que les enfants puissent eux aussi avoir un lieu où ils puissent aborder de front des questions fondamentales comme celle de la mort !

mercredi 2 avril 2014

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.766 : "Il n'a pas été suffisamment remercié" !"

Je ne sais pas si vous avez remarqué dans quelle atmosphère Jean-Marc Ayraud est reparti vers sa bonne ville de Nantes ? Au cours de la journée d'hier, plusieurs commentateurs, d'orientation politique diverse d'ailleurs, ont exprimé le ressenti suivant : "Il n'a pas été suffisamment remercié !"  Attention !  il ne s'agit pas pour moi de dire que tout ce qu'il a fait a été parfait, digne de louange : là n'est pas mon propos !  Je reviens seulement sur le fait que cet homme, intègre, sans ambition personnelle, qui s'est mis pleinement au service de la collectivité nationale, que ce fut dans un sens qui nous plaise ou non, au terme de ce temps de service, n'a pas eu droit à beaucoup de considération lors de son départ de Matignon.
Vous allez me dire : "Mais, il a perdu les élections... Et il n'a pas su gérer comme il le fallait les affaires de l'Etat." Peut-être !  Mais un petit merci un peu appuyé et fraternel, de la part de celui ou ceux qui l'ont envoyé au turbin, cela n'aurait fait de mal à personne !  En tout cas, j'ai toujours pensé que, savoir dire merci, ce n'est pas fait pour les chiens !  Même si cela semble devoir écorcher la bouche de certains...
Le malheur, c'est que, dans de trop nombreuses circonstances, l'on s'aperçoit que des personnes qui ont essayé de faire de leur mieux, dans diverses situations, associations ou rôles qu'ils avaient accepté d'assumer, lors de leur départ, n'ont guère droit à la reconnaissance amicale de leurs concitoyens. Dans un monde où nous pensons que tout nous est dû, nous ne savons plus dire merci ! Il n'y a pas que ceux que l'on traite, trop souvent injustement, de "racaille", en effet, qui ne savent pas dire merci ; dans des milieux soit-disant "très bien" également, cela paraît inutile et superflu !  Que nous ressemblons aux neuf lépreux de l'Evangile qui ont "oublié" de revenir vers Jésus !  (Luc 17/11-19)
Or, remercier, c'est quelque chose de fondamental, car nous sommes redevables à Dieu et aux autres de ce que nous sommes ! C'est si vrai que le sacrement qui est la source et le sommet de la vie chrétienne porte le nom d'eucharistie, un mot grec qui signifie "action de grâce". Aujourd'hui encore, en Grèce, pour dire "je remercie", on dit "eucharisto".
Eucharisto à Dieu, et à tous ceux et celles dont nous avons tant reçu !