Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



lundi 31 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.594 : "Et si le monde allait mieux ?"

Plus que quelques heures, et nous allons nous retrouver en 2013 !  Et si l'on en profitait pour jeter un coup d'oeil sur ce que 2012 nous a apporté et permis de vivre ?  Parfois, dans certaines retraites spirituelles, l'on propose aux retraitants de faire un bilan de leur vie, sur deux colonnes : à gauche (aucun rapport avec l'actualité politique !) : ce qui n'a pas marché, et à droite : ce qui a progressé. J'avoue être totalement allergique à cette façon de faire un bilan ! Faire la liste de ce qui n'a pas marché, de ce que l'on a raté, quel intérêt ?  Est-il utile de s'appesantir sur ce que nous avons laissé satan réaliser en nous ?  Comme si nos insuffisances ne nous crevaient pas les yeux !  Regarder seulement ce qui a progressé me semble beaucoup plus urgent, et bien suffisant. Et si aujourd'hui par exemple, ou dans les prochains jours, chacun prenait, ne serait-ce qu'une minute, pour essayer de ressaisir ce qui a grandi en lui en 2012 ?  Ou plutôt, ce que l'on a laissé grandir en nous sous l'action de l'Esprit ?
Sous un autre angle, certains médias, en ce jour, nous montrent d'ailleurs la route à suivre ! Pour ne retenir que trois exemples, le journal "La Croix" nous parle d'un certain nombre de points qui ont progressé en 2012 , en signalant, en première page : "L'année qui s'achève a vu des avancées positives pour la paix, la charité, la santé et l'euro..."  Autre exemple : l'édito de "Ouest-France", auquel j'ai d'ailleurs "emprunté" le titre de ce billet, nous donne un certain nombre d'exemples, d'ailleurs "empruntés" eux aussi à un beau livre récent de Jean-Christophe Victor, soulignant "la montée humaine". Enfin, ce soir, l'émission "Le téléphone sonne", sur France-Inter, sera consacré aux "belles réussites de 2012".
Comme je rêverais que notre bon et brave pape Benoît XVI, chaque fin d'année, publie une dynamique "lettre ouverte aux citoyens du monde" proclamant, valorisant ainsi les merveilles réalisées, en tous points du monde, à travers toutes les cultures, toutes les religions et tous les humanismes, grâce à l'engagement gratuit de centaines de millions d'hommes et de femmes au service de leurs frères.
A chacun alors de relire toutes ces avancées humaines à la lumière de sa diverse croyance, en l'homme, en Dieu, ou dans les deux ou autrement !
Belle façon en tout cas, pour ne parler que des chrétiens, de ne pas désespérer de notre siècle, et de  constater que Dieu a bien une place tout à fait importante, ici-bas, face au mal et à la satanique désespérance, qui peut parfois atteindre même des clercs et des laïcs chrétiens !

dimanche 30 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.593 : "Je ne suis pas allé à la messe de Noël !"

Ces jours derniers, plusieurs paroissiens m'ont dit n'avoir pu aller à la messe la nuit de Noël, car il y avait au même moment un repas de famille. Je les sentais un peu mal à l'aise, malheureux en tout cas d'avoir manqué cette célébration. A tous, j'ai fait la même réponse : n'ayez aucun regret, ni aucun complexe ! Vous étiez avec vos proches la nuit de Noël : c'est ce que vous aviez de mieux à faire ! La solidarité familiale passe avant tout !  D'ailleurs, qu'aurait-on dit si vous aviez fait la tête, ou si vous n'aviez pas été présent à cette rencontre de famille ?  Quel contre-témoignage en effet !  Vos enfants ont tourné le dos à la pratique religieuse ? Mais ils ont eu le souci d'organiser une rencontre familiale ; et ils vous ont invité !
Et si, dans ce type de rencontre aussi, la nuit de Noël, et non seulement dans les églises, l'enfant de Bethléem était présent ?  Où Jésus est-il né ?  Ce n'était ni au Temple, ni dans une synagogue ; mais bel et bien dans une simple demeure !  Nous rappelant ainsi que, sans cesse, il nous faut le chercher et le reconnaître hors des sentiers battus.
D'ailleurs, je leur ai dit que c'est aussi par eux, par leur présence, que Jésus s'est introduit au coeur même de leur famille. "Mais, on n'a même pas pu parler de Noël, de la naissance du Christ", m'ont-ils parfois rétorqué, avec une pointe d'amertume. Je dois donc redire ce que j'ai écrit dans un billet récent sur ce blog : Jésus est arrivé chez nous incognito ; il s'est glissé sur notre terre sans avertir et sans se signaler bruyamment. Jésus s'est présenté à nous comme un enfant, du latin "in-fans" (celui qui ne sait pas parler, celui qui ne parle pas). Donc, même si rien n'a été évoqué du mystère de Noël au cours de votre soirée familiale, cela ne signifie en rien que Jésus n'était pas présent.
A vous, à présent, dans l'intimité de votre coeur, en cette fête de la Sainte Famille, de remettre le destin de votre famille, et celui de toutes les familles du monde, entre les mains du Sauveur, déjà si présent !

samedi 29 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.592 : "Celui qui aime son frère..."

J'entendais avant-hier l'histoire suivante, racontée par une mamie dont tel ou tel enfant a pu s'éloigner un peu de la pratique religieuse, tout en appréciant bien la foi vivante et l'engagement en Eglise de ses parents. Tandis que cette mamie gardait l'un de ses petits-enfants, lui faisant faire une petite dictée, l'idée lui vint de demander à cet enfant s'il voyait, dans le texte, un mot ayant un rapport avec Noël. Après avoir brièvement réfléchi, l'enfant lui répondit : "le mot "aimer". C'est un fait de rien du tout, et je n'en connais d'ailleurs pas tous les détails, mais c'est une réaction qui en dit long ! Pour cet enfant en effet, dans sa petite tête, l'idée de Noël est liée au fait d'aimer. Quoi dire de plus ? L'essentiel n'est-il pas déjà là, et le message de Noël bien annoncé ?
Dans la première lecture de la liturgie de ce samedi, il est dit en effet : "Mes bien-aimés, voici comment nous pouvons savoir que nous connaissons Jésus-Christ : c'est en gardant ses commandements." Et Saint Jean de citer alors l'un de ces commandements, le premier sans doute : "Celui qui aime son frère demeure dans la lumière." ( 1 Jean 2/10)
Il y a quelque temps, Le Petit Larousse avait commandé une étude à l'institut de sondage TNS-Sofres, avec cette question : "Quel est, selon vous, le plus beau mot de la langue française ?" 38,1 % des personnes interrogées ont cité le mot "amour", et 4,7 % le verbe "aimer", (en tout, près de 43 % !), les 186 autres mots cités arrivant tous très loin derrière, après la liberté (4,5 %) et le bonheur (3,1 %). Ceci représente un véritable plébiscite en faveur de l'amour, comme élément essentiel dans nos existences.
Hier, vous avez été 420 à vous connecter sur ce blog et à lire le billet dont le thème était "Car Noël, ô mon frère, c'est l'Amour". Si Noël permet à ceux qui croient au ciel, et bien entendu aussi à ceux qui n'y croient pas, de se retrouver sur la priorité d'aider ses frères, Jésus ne sera pas venu pour rien !

vendredi 28 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.591 : "Car Noël, ô mon frère, c'est l'Amour"

Lors de la veillée de Noël à la salle polyvalente de Mortagne, tous ont apprécié la très belle banderole sur laquelle ces mots du refrain bien connu étaient inscrits, sur fond noir, en lettres d'or. Dans le sens de "Diaconia", notre veillée était en effet axée sur le thème de la fraternité. Le premier dimanche de l'Avent, nous avions lancé un appel à écrire des faits de fraternité dont nous avions pu être témoins ou acteurs, et à les remonter dans une boîte placée, à l'église, devant la crèche. Un certain nombre de réponses sont revenues. Impossible de les lire toutes la nuit de Noël, vu le nombre ; mais plusieurs d'entre elles nous ont alors été partagées. Extraits :
De la part des enfants :
-  "J'apprends la gentillesse à ma cousine et à mon cousin."
-  "J'ai arraché les mauvaises herbes dans la jardin de ma voisine, parce qu'elle ne pouvait pas le faire elle-même ; mais je n'étais pas tout seul ; il y avait mon père et mon frère."
-  "J'ai vu, à Lourdes, des personnes aider les handicapés."
-  "Mon papa encourage les personnes pauvres à s'en sortir."   Etc.
De la part des adultes :
-  "Dans notre association, une personne est malvoyante. Ses voisines l'entourent et l'aident dans ses déplacements. L'une d'elle lui recopie chaque texte avec des lettres de deux centimètres. Être avec les autres est son bonheur et sans ces aides, elle ne pourrait plus participer."
-  " Après un temps de galère, Jo décroche un emploi temporaire. Loin de son domicile, il déjeune d'un sandwich. Un collègue de travail s'en rend compte et lui offre de manger son sandwich chez lui. Au bout de quelques jours, il l'invite à partager son repas. "Un bifteck de plus, ce n'est pas grand chose !"   Etc.
C'est avec regret que je ne peux tout citer !  Mais si le récit de ces quelques faits peut inciter chacun à en repérer de semblables et à en rendre grâce à l'Enfant de Bethléem, nous n'aurons pas perdu notre temps. Je n'ose pas vous inviter à les mettre en commentaire sur ce blog, mais pourquoi pas ?
"Car Noël, ô mon frère, c'est l'Amour !"

jeudi 27 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.590 : "Benoît, n'aie pas peur !"

"Voyons, Benoît, n'aie pas peur !!!" Rassurez-vous, ce n'est pas moi qui me permettrais de donner ce conseil évangélique à Benoît XVI, tiré, entre autres, de Luc 12/32 !  Par contre, quand Jean-Paul II lançait son célèbre "N'ayez pas peur", c'était bien à l'ensemble des baptisés qu'il s'adressait ; depuis l'humble catéchiste affronté à de grandes difficultés au fin fond de l'Afrique, jusqu'aux mieux notés des cardinaux de son temps.
Dans la nuit de Noël, en écoutant l'homélie de Benoît XVI, mais plus encore le lendemain, en prenant connaissance de ce que les médias en avaient retenu, j'avoue m'être posé quelques questions. Quoiqu'étonnamment recouvert du "fanon", ce curieux vêtement liturgique que Jean-Paul II avait arrêté de porter, sorte, dit-on, de "bouclier de la foi qui protège l'Eglise", selon l'explication de Mgr Marini, cérémoniaire au Vatican, Benoît XVI m'a paru fatigué et inquiet. Il est vrai que, du haut du Vatican, il voit tellement de turpitudes, au Vatican même et un peu partout... On comprend qu'il soit dans l'angoisse !  Mais pourtant, l'on est à Noël ! Et, même si tout reste encore bien difficile pour trop de gens et de peuples, le monde a été sauvé ! Je ne me lasse pas de méditer ce superbe Prologue de Saint Jean disant : "La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point arrêtée." (Jean 1/8)
Cher Benoît, dans d'innombrables endroits à travers la planète, y compris à Mortagne, loin de douter du monde dans lequel nous vivons, des faits de fraternité et de paix ont été partagés ; de nombreuses personnes, pas toujours très pratiquantes, se sont retrouvées ; une espérance s'est levée. A la question de Benoît XVI se demandant : "Avons-nous vraiment de la place pour Dieu chez nous ?" nous sommes innombrables à répondre : "Oui, chaque jour, nous sommes les heureux témoins, au-delà des doutes et des misères, de la naissance de Jésus et de la foi renouvelée de beaucoup !"  Oui, "Le Verbe s'est fait chair, et il a demeuré parmi nous, et nous avons vu sa gloire..." (Jean 1/34)
Par contre, j'ai beaucoup aimé le geste par lequel le pape, alors que la nuit tombait sur Rome, s'est avancé dans l'obscurité à la fenêtre de son appartement, au 3° étage du palais pontifical. Silencieusement, il a allumé alors une bougie : c'est bien cela Noël !
Confucius disait : "Plutôt que de maudire l'obscurité, allume donc une bougie !"
Pendant ce temps, un pasteur iranien, Behnam Irani, en prison et ayant subi des tortures, a réussi à faire passer une lettre où il écrit : "En dépit des pressions et des difficultés en prison, en tant que ministre de Dieu, je me permets de vous exhorter à la joie. Même si je suis condamné à de nombreuses années derrière les barreaux, il n'y aura jamais aucune complainte de ma part. Ce qui importe, c'est que, où que nous soyons sur cette planète, nous n'abandonnions jamais le Royaume de Dieu."
C'est ça, Noël !

mercredi 26 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.589 : "J'ai vendu mes écouteurs."

Il paraît que près de 70.000 cadeaux de Noël seront revendus aujourd'hui ! Pas la peine de se crever à offrir des choses à vos gosses ! Ou à vos soit-disant amis ! Pour qu'ils se précipitent d'aller les refiler à on ne sait qui, en échange d'une somme dérisoire souvent d'ailleurs, bien au-dessous du prix d'origine ! Le comble, c'est que certains mettent en vente les cadeaux qu'ils leur ont été offert dès le 24 décembre au soir ! Allez donc essayer de faire plaisir ? Mais c'est peut-être aussi que l'on n'est pas assez attentif à ce que peuvent souhaiter les personnes que l'on veut gratifier...
Parmi toute la liste de cadeaux les plus revendus, d'après ce que j'ai appris à la radio ce matin, il y a, en grand nombre, des écouteurs. Tiens donc !  Cela m'a inspiré la réflexion suivante : et si c'était un symbole intéressant des failles de notre vivre-ensemble ? Si cela signifie que l'on va désormais prendre davantage le temps d'écouter notre prochain, plutôt que d'avancer sur le chemin les yeux fixes, écouteurs branchés sur les oreilles, en se laissant envahir par des sons empêchant tout contact avec autrui, tant mieux ! Mais j'en doute !
Pire encore, si cela veut dire que l'on n'a plus besoin d'écouter personne, alors là, où allons-nous ? Par exemple, ne débranchons-nous pas trop souvent les écouteurs qui nous branchent sur Dieu et sur l'Esprit-Saint ? Dans ce cas, ne revendons surtout pas nos écouteurs, et restons bien branchés sur l'Evangile : Jésus, enfant, ne savait pas parler ; c'est d'ailleurs le sens du mot "enfant", "in-fans" (qui ne parle pas").  Mais cependant, il nous en dit tant, si nous savons brancher nos écouteurs sur la fréquence "25/12" à Bethléem !

mardi 25 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.588 : J'ai vu Jésus naitre chez nous !

Ce matin, j'ai pris beaucoup de bonheur à méditer longuement le beau mystère de Noël. Puis, je suis allé acheter une baguette de pain. Au retour, Stéphane, le Sdf reçu au local d'accueil, tenu par le Secours Catholique, qui est limitrophe au presbytère, m'a invité à prendre un café au bar qui, lui aussi, touche le presbytère. Il m'a redit son bonheur par rapport à la façon dont il a été accueilli sur Mortagne ; c'est d'ailleurs lui qui, lors de la préparation de la veillée à la salle polvalente, a accroché les étoiles sur la scène où l'on installait l'autel ! A Noël, il se passe toujours des choses extraordinaires ! Suite à cela, je suis resté perplexe en lisant à l'instant sur internet le texte de l'homélie de Benoît XVI au cours de la messe à Saint Pierre de Rome, cette nuit. J'ai lu par exemple que, "aujourd'hui, nous n'avons plus de temps pour Dieu ; Dieu ne fait plus partie des réalités urgentes." Or, hier soir, à la salle polyvalente, nous avons failli être débordés par l'affluence des personnes souhaitant vivre le mystère de Noël ; il a fallu rajouter et rajouter des chaises, tandis que la sacriste est allée en catastrophe chercher d'autres hosties à l'église.
Un peu plus loin, le Pape dit encore que l'une des conséquences de cet oubli de Dieu, c'est notre difficulté à servir "les personnes qui souffrent et sont abandonnées". Or, là encore, ces jours derniers, j'ai entendu bien des personnes, loin d'aller toutes à la messe de minuit, qui se décarcassent pour servir leurs frères, tant les cathos sont loin d'être les seuls à faire preuve d'amour pour leur prochain.
Au cours de notre veillée de Noël à Mortagne, "une vraie fiesta", de l'avis de Stéphane, de nombreux faits de fraternité ont ainsi été partagés, tant par des enfants que des adultes. Non, la fraternité n'est pas morte, même si tout reste encore à faire. Mais, à travers tous ces gestes, chacun a pu reconnaître des signes de la naissance toujours actuelle de Jésus chez nous.
Christelle, qui a passé deux années et plus comme coopérante missionnaire au Tchad, dans un pays très majoritairement musulman, au cours de la célébration, nous a partagé le verset 45 de la sourate 3 du Coran : "Les anges dirent : "ô Marie, Dieu t'annonce la bonne nouvelle d'un Verbe émanant de lui ; son Nom est : le Messie, Jésus, fils de Marie, illustre en ce monde et dans la vie future ; il est au nombre de ceux qui sont proches de Dieu."  Pour des millions de musulmans pacifiques, merci Seigneur, Jésus est aussi une lumière qui fait partie de leur vie.
Dans le même sens, à Rome, point très positif, Benoît XVI a plaidé pour que chrétiens et musulmans oeuvrent ensemble à construire leurs pays.
Je clos le billet de ce jour avec un bref extrait du magnifique appel écrit et lancé par Madeleine et Maurice à la fin de la célébration de cette nuit : "Noël 2012 : soyons pour tous nos frères les reflets de l'Amour de Dieu !"

dimanche 23 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.586 : Mais qui donc est le Père de Jésus ?

Nombre de nos contemporains mettent en doute les évènements concernant la conception et la naissance de Jésus. On peut les comprendre, tant est hors norme la "famille" de Jésus ! Juifs et Musulmans, par exemple, sans parler des non croyants, ne peuvent imaginer une telle chose : comment accepter en effet que Dieu, l'Absolu, le Tout-Puissant, l'Eternel, puisse avoir un fils, comme n'importe quel papa de la terre ? Il faut reconnaître que le christianisme, en invitant à croire en un Dieu fait homme, bouscule radicalement la conception traditionnelle que l'on se fait du divin !
Un piste d'explication nous est proposée par l'évangéliste Matthieu (1/20) quand il écrit : "Ce qui est engendré en Marie vient de l'Esprit-Saint". C'est-à-dire que, contrairement aux enfants de la terre, Jésus n'est pas le produit d'une relation entre un homme et une femme, mais il est le fruit de l'Esprit.
Pour nous, pauvres humains au cerveau limité, il est inconcevable qu'un enfant naisse hors d'une relation homme-femme. Mais peut-être que, en ce qui concerne la paternité, il n'existe pas que le modèle humain ! Donc, s'il s'agit de Dieu, puisque, comme l'a révélé l'Ange à Marie lors de l'Annonciation, "rien n'est impossible à Dieu", tout alors n'est-il pas différent, tout ne devient-il pas possible ? En tout cas, pour sa part, Dieu le Père n'est pas tenu par les lois terrestres de l'engendrement humain. Ne nous sommes-nous pas fait, à tort, un Dieu à notre image, à l'image des papas-mamans de la terre ?
Ce n'est donc pas une puissance sexuelle, une vitalité biologique qui a fait naître Jésus, mais une vitalité de l'Esprit. Dieu a rempli Marie de sa grâce, ce qui fait que le germe de vie ainsi présent en elle a pu donner chair au Verbe de Dieu. Nous avons là un exemple frappant de la force créatrice de l'Esprit.
Personne, bien sûr, n'est obligé d'y croire ! Mais, comme l'exprime Elisabeth à Marie dans l'évangile de ce jour, "heureuse celle qui a cru !" (Luc 1/45)
En terminant, voici une réflexion du célèbre astrophysicien Hubert Reeves entendue ce matin sur France-Inter, même si c'était dans un tout autre contexte : "Notre esprit n'est pas assez puissant pour expliquer tous les mystères de l'univers". Nous peinerons sans doute longtemps encore avant de percer tous les mystères de la terre et du ciel ; laissons-nous cependant, dès à présent, percer par le mystère de Noël !

samedi 22 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.585 : Les enfants et Noël

Pour avoir passé ces jours-ci de longs moments dans un certain nombre de classes des diverses écoles de la paroisse, je peux vous assurer que, lorsque l'on parle, non seulement de Noël en tant que fête sociale, mais bien du Jésus de Bethléem, les yeux de chaque enfant s'éclairent ! Et, comme j'ai eu l'occasion de le dire aux enfants de l'école Saint Léger, réunis à 200 dans l'église de Mortagne, en les regardant, en contemplant leurs eux, j'avais l'impression de voir des centaines de petites bougies allumées, éclairant notre monde et notre Eglise. Tel était d'ailleurs le thème de leur célébration de Noël, avec le très beau diaporama des quatre bougies : la paix, la confiance, l'amour et l'espoir, cette dernière, l'espoir, rallumant toutes les autres au besoin, image de Jésus nous guidant de sa lumière sur le chemin de l'espérance.
La centaine d'enfants réunis à l'école Saint Hilaire rayonnaient également de ce bonheur de suivre l'étoile qui mène jusqu'à Jésus ; dans ce Noël aux mille couleurs, ils semblaient profondément heureux : une enseignante me l'a confirmé hier soir à la chorale. Ainsi qu'ils l'ont chanté, et comme ils l'ont expliqué joliment durant la célébration, "Jésus étoile nos yeux."
Hier matin, plus de 300 enfants de l'école Montfort, à Saint Laurent, envahissaient paisiblement la Basilique, tels des semeurs de paix, dans un calme impressionnant. Les classes étaient mélangées, et chacun des plus petits était parrainé par un plus grand, tandis qu'une carte du monde était peu à peu recouverte, au fil de la célébration, par des figurines symbolisant l'arrivée de Jésus, non seulement pour nous, mais aussi pour les enfants du monde entier.
Félicitations aux enseignants, aux catéchistes, aux parents et grands-parents : ils ont su offrir à ces centaines d'enfants une rencontre priante, festive, vraie et profonde avec le Sauveur qui vient !

vendredi 21 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.584 : Noël, la fin d'un monde !

D'abord, j'ai eu un peu tendance à me moquer de ceux qui croyaient que la fin du monde se produirait ce 21 décembre. Puis, j'ai rencontré, en chair et en os, quelques personnes réellement inquiètes à ce sujet et, après avoir commencé par les regarder comme des illuminées, en les écoutant, j'ai compris qu'elles étaient surtout en grande souffrance, leur avenir, pour de multiples raisons, paraissant bouché. Dans de telles conditions, à quoi bon en effet continuer à vivre et à se battre ?  Et pour quel résultat ?
En fait, cette croyance en la proche fin de l'histoire s'explique sans doute par cette crise de l'avenir dans laquelle nous sommes plongés : nous sommes en panne d'horizon !  Et ce n'est même plus dans les pages de l'Apocalypse chrétienne que l'on va chercher la preuve de l'imminente fin des temps, mais, au-delà des mers, dans les mystérieux calendriers Mayas !  C'est aussi ça sans doute, la mondialisation... Dans un dessin remarquable, Nicolas Vial, dans le journal "Le Monde" de ce jour, présente d'ailleurs le globe terrestre dévalant à toute allure les énormes marches d'une pyramide Maya, écrasant les hommes dans sa chute, avant d'atterrir sans doute dans des enfers infinis...
Mais, au fait, et Noël dans tout ça ? Et si Jésus venait justement nous annoncer la fin d'un monde, celui de l'angoisse et de la peur, celui de la finitude de l'homme et de la fatalité du destin ?  Alors oui, cette fin d'un monde, j'ose y croire de toutes mes forces ! Car c'est de cette fin là dont l'humanité a besoin !
Car, à Noël, Jésus présente à l'humanité l'idée d'espérance ; et, dans le kit de survie qu'il nous fournit, il y a le meilleur des remèdes contre la fin de l'histoire : la fraternité. En effet, comme nous le chanterons lors de nos veillées de Noël à Mortagne et à St Laurent-sur-Sèvre, en reprenant ces superbes paroles de la chanson d'Odette Vercruysse : "Car Noël, ô mon frère, c'est l'Amour !"

jeudi 20 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.583 : 300.000 clins Dieu

C'est fin novembre que, tranquillement, au coeur d'une nuit d'automne, sans faire de bruit, ce petit blog a franchi le cap des 300.000 connexions. Qu'il est loin le temps où, il y a à peine cinq ans, lors du projet de lancement de cette arche de Noé médiatique, avec Vincent et Jean-Paul, à Fontenay-le-Comte, nous étions en admiration devant le blog de ce jeune prêtre connu qui atteignait 20.000 connexions ! Nous nous disions alors : "20.000 connexions, quel exploit ! Si, par bonheur, on peut y parvenir, notre entreprise n'aura pas été vaine !"
L'objectif aujourd'hui n'est pas de chanter "cocorico" ! Le but n'était pas de faire du chiffre, ni de battre des records, ni de concurrencer qui que ce soit. Mais seulement, d'ouvrir une nouvelle porte, parmi bien d'autres, souvent mieux écrites et beaucoup mieux présentées, pour permettre à l'Evangile de rejoindre les uns et les autres, sur l'immense océan du Net !
En ce moment où le Vendée-Globe fend les océans du monde, la petite Arche de Noé paraît sans doute bien fragile et minuscule, face aux vagues immenses de la solitude, de l'obscurité ou de la désespérance. Et pourtant, chaque jour, des frères et des soeurs viennent s'y abriter, ne serait-ce que quelques instants, pour s'y nourrir quelque peu, s'y reposer un bref instant, y recueillir un petit "clin Dieu", avant de repartir sur leurs routes diverses, plus forts et plus fraternels.
De nos jours, le prêtre ne peut plus se contenter d'en rester aux moyens traditionnels de partage de l'Evangile et de la vie des gens. Même le vieux pape Benoît XVI s'est mis à twitter, nous donnant ainsi l'exemple dans l'audace à avoir pour aller à la rencontre de nos contemporains.
Une fois encore, mille mercis à tous ceux et celles qui ont fait l'honneur, à ce modeste blog, de s'y arrêter un instant ! Puissent-ils y avoir rencontré le Dieu qui vient !

mardi 18 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.582 : "Merci d'être venu nous voir."

Ces derniers temps, je suis passé dans les écoles catholiques de la paroisse pour rencontrer enseignants et élèves, mais aussi les parents, lors de rencontres APEL ou OGEC. J'ai été très étonné, après l'une de ces rencontres, d'entendre un garçon en CM2 me dire, avec un grand sourire : "Merci d'être venu nous voir !" Et pourtant, je n'avais rien fait d'extraordinaire ; j'avais seulement passé une demi-heure dans leur classe pour apprendre à les connaître et les écouter.
C'est avec plaisir, il est vrai, que je vais à la rencontre des jeunes générations, enfants et parents ; il me paraît essentiel d'être à leurs côtés, en cette période essentielle de leur existence. Je regrette seulement d'être sans doute un peu trop âgé pour eux, mais il faut faire avec, et ce n'est pas une raison pour éviter la rencontre !
D'ailleurs, au cours des nombreux rendez-vous qui se sont ainsi succédés, j'ai moi-même beaucoup appris et reçu. De ces parents dont on dit qu'on ne les voit pas à la messe, et qui sont pourtant pleinement désireux de voir leurs enfants faire une belle rencontre avec le Seigneur ; de ces enseignants qui donnent le meilleur d'eux-mêmes pour faire entrer les enfants qui leur sont confiés dans l'esprit de l'Evangile ; de ces enfants aussi, dont les réponses et les réactions m'ont confirmé dans la certitude que Jésus est bien pour eux un grand frère merveilleux et un ami sûr, qui les invite à grandir ensemble dans la fraternité.
Vendredi soir, en participant au temps fort de l'aumônerie de l'enseignement public, j'avais fait la même expérience de ce désir des jeunes d'aujourd'hui, si on leur en donne la possibilité, d'avancer ensemble dans la foi.
C'est à travers tous ces signes que l'on peut déceler en vérité la venue du Seigneur !

samedi 15 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.581 : La jeunesse accueille Jésus

Hier soir vendredi, j'ai eu le bonheur de participer à une partie du temps fort de Noël de l'aumônerie de l'enseignement public de Mortagne. Merveilleux de voir ces jeunes, de la 6° à la 3°, heureux de se retrouver, réfléchissant sur le thème de l'accueil : l'accueil de l'autre, l'accueil de Jésus qui vient.
Lors du temps de célébration, la chapelle Saint Léger était pleine, avec présence de parents. J'écris en titre de ce billet : "La jeunesse accueille Jésus". Certains vont penser que j'exagère :  "Une chapelle, même remplie de jeunes, c'est loin de représenter toute la jeunesse d'aujourd'hui ?" "Où étaient les autres jeunes ?" "Vous mettez en valeur une toute petite chose, alors que la majorité de la jeunesse n'attend pas le Messie..."
Mais au fait, qu'en savons-nous ? Et qui sommes-nous pour penser cela ?  D'autre part, il nous faut retrouver le sens des symboles, et le rôle des "personnes-signes", au sein de notre société comme il y a 2.000 ans dans les parages de la crèche. A Bethléem en effet, que s'est-il passé ?  Parmi tous les bergers de la région, seuls quelques-uns sont venus à la rencontre de Jésus-Enfant ; et pourtant, aux yeux de tous, ces quelques bergers, même peu nombreux, qui ont su reconnaître Jésus, symbolisent déjà les millions d'hommes et de femmes qui, au cours des siècles, ont eu, ont ou auront le souci d'accueillir le Sauveur.
Ces jeunes ont donné les mots suivants à leur belle rencontre des autres et, à travers cela, de leur rencontre avec le Christ : échange, communication, logement, union, intégration, invitation, cadeau, amitié.
Merci à eux, et à leurs accompagnateurs adultes, pour le témoignage qu'ils nous donnent : ils représentent les bergers en marche vers la  crèche, dans notre monde d'aujourd'hui !

vendredi 14 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.580 : Savoir se renouveler à temps !

Cela fait quelques jours que je n'alimente plus ce blog, et plusieurs s'en sont inquiétés. Tranquillisez-vous : je ne suis pas encore mort ; simplement, en plein réaménagement. Le Conseil paroissial aux affaires économiques de Montfort-sur-Sèvre ayant constaté le mauvais état dans lequel se trouvait mon bureau, a décidé de lui donner un coup de jeune. J'ai donc dû me replier dans une autre pièce du presbytère, tandis que les peintres ont recouvert de grandes bâches mes armoires et bibliothèques. Plus possible donc, désormais, d'avoir recours à mes livres et dossiers. J'ai réparti tout ce que je pouvais dans les autres pièces du presbytère. Conséquence : tout est sens dessus -dessous, ce qui complique un peu ma tâche ; d'où, cette perturbation par rapport à mon blog. Et l'on vient de découvrir que les boiseries des murs de mon bureau sont pourries ; la municipalité, l'ayant constaté, a heureusement dépêché sur le champ une entreprise pour réparer les dégâts, et j'en suis très reconnaissant à Gérard, le 1° adjoint, ainsi qu'à l'équipe des services techniques, pour leur rapidité d'intervention (non prévue) et leur efficacité. Merci aussi aux gros bras qui ont tout déplacé et permis ce travail, à ceux qui s'occupent des rideaux, etc.
Tout cela représente une belle parabole de la façon dont nous pouvons nous situer par rapport au Dieu qui vient : ne pas laisser pourrir les choses, ne pas nous habituer à vivre dans la noirceur ou à ce qui, en nous, n'est pas lumineux, reprendre à fond notre façon de vivre et d'aimer, renouveler notre espace intérieur, ne pas nous contenter de ce que nous avons toujours fait ou été, nous faire aider par des personnes capables de nous sortir de nos ornières, etc...
Depuis plus de quinze jours déjà, en l'église de Mortagne, la crèche nous invite à ce renouveau profond. J'aime bien la façon dont ceux qui l'ont mise en place interpellent chacun, à travers ce berger qui demande, en fidélité à l'évangile du dimanche : "Que faut-il préparer ?"  Et cet autre qui lui répond : "Aplanis le chemin du Seigneur."
Tout est dit !  A nous de jouer !

vendredi 7 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.579 : Missionnaires à 80 ans !

Encore un magnifique temps de rencontre, hier après-midi, avec une belle et vaillante équipe du MCR (Mouvement Chrétien des Retraités), au coeur de Mortagne. Presque tous les membres ont dépassé les 80 ans, mais j'ai dû me forcer pour y croire, vu le dynamisme et l'entrain de ce groupe ! Il est vrai que chacun et chacune, dans cette petite cellule d'Eglise, ne sont pas nés de la dernière pluie  : tous les aléas de l'existence leur ont permis de se mesurer au destin et de vaincre leurs peurs, grâce à l'aide du Christ, de leurs proches et en Eglise.
L'on a déroulé alors ce qui avait fait la vie des uns et des autres : une enfance et une jeunesse pendant lesquelles tout n'a pas été facile, où il a fallu se battre pour trouver sa place. Puis, l'entrée dans la vie active, la fondation d'un foyer, l'arrivée des enfants et petits-enfants, l'engagement dans divers domaines : professionnels, ecclésiaux, sociaux ou autres. Avec les joies et les difficultés du travail à la terre, en usine, les problèmes de santé, etc.
Et malgré tous les problèmes et difficultés, ces gens respirent la santé et l'espérance. Comme quoi, le dynamisme, le bonheur d'exister, de partager, de témoigner, ce n'est pas d'abord une question d'âge, mais de dynamisme intérieur. Quand on a le bonheur de se retrouver régulièrement en équipe MCR pour faire le point sur ce que l'on vit, quand on se donne les moyens ainsi de dépasser problèmes, angoisses et douleurs, quand on met à plusieurs toute sa foi dans le Christ, il se dégage une jeunesse d'âme qui, par elle-même, est attirante et missionnaire.
Missionnaires à 80 ans et plus, c'est possible : j'en suis quotidiennement l'heureux témoin !

P-S : pas de billet demain, car je vais assurer la cérémonie d'Au-Revoir d'un cousin très proche à l'église St Jean de Fontenay-le-Comte.

jeudi 6 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.578 : "J'étais malade..."

"J'étais malade, et vous avez pris soin de moi..." (Matthieu 25/36)  Plus nombreuses que l'on croit sont les personnes qui, au sein de notre société, portent le souci de nos frères et soeurs malades, handicapés ou demandant un accompagnement spécifique, vu leur âge ou leur état de santé. C'est à eux que je voudrais rendre hommage à travers ce billet. Récemment, j'avais une rencontre, à Saint Laurent, avec celles et ceux qui, sur la paroisse, portent ainsi ce souci, par le biais du Service Evangélique des Malades (SEM) particulièrement. J'étais alors à la fois heureux et fier de les écouter partager leurs découvertes et leurs étonnements : "au Cantou, c'est le Seigneur qu'on visite !" Et ceux qui vous disent : "Ah ! C'est gentil de prendre le temps de venir nous voir ! " (d'un air de dire : "on n'en vaut pas le coup..."). Sont suivis en priorité ceux et celles qui n'ont pas de visites. Certains demandent presque à mourir : "Je serais bien mieux partie ! Qu'est-ce que je fais là ? Le temps est long..." D'autres, parfois, sont murés dans leur solitude ! "Quant à nous, lorsque l'on se sent démunis, on confie tout cela au Seigneur." Quel bonheur de constater que, au sein de la paroisse, des personnes ont le souci d'assurer une telle présence évangélique, collectivement, auprès des personnes malades, isolées ou désespérées.
Hier après-midi, j'ai fait une autre riche expérience dans le même sens, à l'Hôpital local Saint Alexandre de Mortagne, en suivant dans les couloirs, les services et les chambres et en écoutant longuement l'Abbé Michel Tricoire, aumônier de cet établissement, qu'il connaît comme sa poche, depuis près de quinze ans. Que ce soit avec les malades, leurs familles ou les personnes oeuvrant dans cet établissement, j'ai senti un grand attachement, une complicité forte, une attention profonde à chacun, quel que soit son niveau de conscience ou son état. Avec un grand sourire sur le visage de chacun, tandis qu'ils se sentaient reconnus et appelés par leur nom ou leur prénom !
Merci aux membres du SEM, au personnel soignant en général, à Michel, aux familles des personnes en souffrance : par votre présence attentive, au coeur de ce monde douloureux, sans en avoir conscience parfois, vous rendez le Christ présent.

mercredi 5 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.577 : "Sur les pas de Montfort"

Hier midi, comme l'habitude est prise désormais de le faire régulièrement, j'étais invité à déjeuner par les Missionnaires Montfortains, occasion d'échange avec des Pères et des Frères, ainsi qu'avec les novices originaires d'Haïti, du Congo et de Madagascar. Avec les deux prêtres italiens et le prêtre originaire de Colombie, cela faisait trois continents et six nations représentées. Impressionnant de voir ainsi l'impact du P. de Montfort, dont les fils ont porté l'Evangile jusqu'aux extrémités du monde. Intéressant aussi de mieux découvrir cette grande figure de l'Eglise ; témoin ce fait rappelé par le Père Olivier Maire, Provincial de France et Recteur de la Basilique : un jour, lors de la Fête-Dieu, le P. de Montfort avait fait la procession, sous le dais, en présentant une Bible à la vénération de la foule, et non l'hostie traditionnelle !  Et cela il y a plus de trois siècles ; il était vraiment en avance sur son temps !
Puis, hier après-midi, après avoir passé en matinée un certain temps à visiter des classes à l'école Montfort de Saint Laurent (décidément, le P. de Monfort, là-bas, est partout !), j'ai participé à une réunion de l'association "Saint-Laurent Patrimoine", à la mairie, avec un certain nombre d'acteurs, pas seulement locaux, mettant la dernière main à l'organisation d'un parcours "à la découverte de Saint-Laurent-sur-Sèvre", intitulé justement "Sur les pas de Montfort". Saint Laurent accueille en effet 30.000 visiteurs annuellement, à la Basilique et au tombeau du P. de Montfort, pour ne citer que cela ; mais aussi, 50.000 randonneurs, si je ne me trompe. J'ai trouvé profondément utile cette initiative, qui va permettre à chacun de mieux saisir ce qui fait à la fois l'âme de cette commune, et la splendeur de ses paysages, de son histoire et de son dynamisme, que l'on soit croyant ou non.
Il est vrai que, sans le P. de Montfort, la commune de Saint Laurent-sur-Sèvre ne serait sans doute pas devenue ce qu'elle est... Puisse-t-elle continuer à rayonner de cette force profonde que le P. de Montfort y a semé !

mardi 4 décembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.576 : Merci à vous, chers frères Diacres !

Depuis que je suis arrivé sur cette paroisse Montfort-sur-Sèvre, il y a un peu plus de deux mois, je vais de découvertes en émerveillements, et je rends grâce en permanence pour la vitalité de cette communauté paroissiale. L'un des signes de la fertilité d'une paroisse, parmi d'autres, c'est sa capacité à faire naître des vocations. En ce moment, nous sommes comblés  ; en effet, la semaine dernière, nous venons d'apprendre que deux jeunes pères de famille viennent d'être appelés au diaconat par notre évêque, Mgr Castet. Il s'agit de Noël Crabeil, de Saint-Laurent-sur-Sèvre, enseignant au Lycée Saint Gabriel, et de Thierry Rozé, de Mortagne, ingénieur chez Thalès à Cholet. L'annonce officielle a été faite dimanche dans les églises de la paroisse, sous les applaudissements de tous. Nombre de paroissiens ont alors fait cette réflexion : "je pensais à lui depuis déjà un certain temps", ou encore : "je me demandais comment il se faisait que l'on n'avait pas encore pensé à lui pour le diaconat". Le choix de Thierry et de Noël n'a donc surpris personne ; la "vox populi" s'y est bien retrouvée !
Il y aura la célébration de l'institution, étape préparatoire à l'ordination de Thierry et de Noël au diaconat, le dimanche 10 mars, en l'église de Mortagne, tandis que l'ordination diaconale se déroulera le dimanche 29 septembre prochain, en la Basilique de Saint-Laurent-sur-Sèvre.
Avant tout, un très grand merci aux épouses, Christelle Crabeil et Héloïse Rozé, ainsi qu'à leurs enfants, d'avoir accepté d'entrer dans cette belle démarche. Pour tout cela, nous rendons grâce à Dieu, qui n'abandonne jamais son peuple, et qui ne cesse d'appeler à son service et à celui de son Eglise.
Avec les deux diacres déjà très présents et actifs sur notre paroisse, Michel Guillier de Mortagne, et Claude Tignon de Saint-Laurent, quel beau visage d'Eglise sur notre paroisse, et quel bel appel, pour nous tous, à devenir, à leur exemple, toujours plus serviteurs de l'Evangile, là même où nous vivons comme au coeur de l'Eglise.

P-S : je vous ai fait une infidélité depuis quelques jours ; un petit problème informatique en fut la cause. Mais, quel symbole en ces jours ! c'est l'un des deux futurs diacres, Thierry, qui est venu me dépanner ! Merci à lui, et à vous de votre compréhension !