Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



mardi 6 novembre 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.555 : Le danger des bonnes excuses

Eh oui, les invités, ceux sur lesquels Jésus comptait, avaient tous de bonnes excuses : l'un venait d'acheter un champ, l'autre des boeufs, tandis que le troisième venait de se marier... Pas possible donc pour eux, à ce moment-là, de dégager du temps pour servir le Royaume. Étonnante, cette scène d'évangile, à propos de laquelle la liturgie nous propose de réfléchir en ce jour (Luc 14/15-24) !  Nous avons médité sur cet appel lors de la messe, à l'instant, à Mortagne. Dans notre quotidien très accaparé en effet, quelle place donnons-nous à l'appel du Christ ?  C'est à longueur de journée que nous sommes appelés en effet : soit à garder les petits-enfants, soit à faire une commission ou à souhaiter le bonjour à quelqu'un, soit à prendre notre tour pour ouvrir et fermer les portes de l'église, soit pour rendre visite à une cousine éloignée, soit à renforcer l'équipe des catéchistes, soit, le dimanche, à donner la communion, que sais-je encore...
Dans la scène évangélique, un grand repas est préparé, mais les invités se font excuser : je ne sais pas si je pourrai, je ne suis pas capable, je n'ai pas trop de temps, j'ai plein de choses à faire déjà... Or, l'invitation du maître est totale ; mais avons-nous au coeur le désir d'y répondre, à notre mesure, et sans détruire notre propre vie cependant ; pour l'élargir au contraire, pour lui donner une bouffée d'air, de l'espace, une motivation essentielle...
Il y a là un message à entendre ! Si nous faisions, ne serait-ce qu'une seule fois, un soir, au terme d'une journée, la liste des appels en tout genre, de toute sorte, qui nous ont été lancés, ce serait très instructif, et tout à fait édifiant ! Et si, à travers ces multiples sollicitations  -  je parle de celles qui ont un sens un peu profond  -  c'était le Seigneur qui nous tendait une perche ?
Dieu nous aime ; il nous prend au sérieux ; à travers tous ces gens qui comptent sur notre soutien, c'est peut-être Dieu qui a besoin de nous ! Il nous fait confiance, il ne doute pas de nous, et sans notre participation, son oeuvre ne pourra pleinement se réaliser !
Dieu attend de nous une réponse qui ne soit pas une simple option du moment, mais une profonde adhésion de tout notre être à son projet. Soyons rassurés : ce n'est pas pour nous gâcher la vie que Dieu nous lance des appels, mais pour nous permettre d'entrer, dès aujourd'hui, dans son amour, en participant joyeusement à son grand repas fraternel et infini, ici-bas, en lien avec tous les élus. 

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