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Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



mercredi 11 juillet 2012

Le Blog du Curé de Fontenay-le-Comte n° 1.489 : Notre "petit Ange" s'est envolé !

Staline disait un jour : "A la fin, c'est toujours la mort qui gagne." Ce pauvre Staline, qui n'en était pas à une erreur près, en faisant une telle réflexion, s'est encore lourdement trompé. J'en ai eu la preuve une nouvelle fois hier, tandis que j'accompagnais la cérémonie religieuse d'Au-Revoir de Dana (prénom d'emprunt). Cette mignonne petite fille aurait eu un an vendredi... Ainsi que le chantait jadis le Père Duval, dans les années soixante : "Elle n'a pas eu bonnes gens, elle n'a pas eu, bonnes gens, tout son compte de vie, tout son compte de vie..." Et pourtant, voici ce qu'a dit Pakita, sa cousine : "Nous sommes très tristes, et les parents terriblement, mais j'ai envie de vous dire que, même si Dana a eu une vie très (trop) courte, l'Amour, l'Attention (les majuscules ne sont pas de moi, Olivier), les sourires, les calins, les soins, les jolies comptines de sa Maman, les super massages de son Papa (kiné), la lui ont rendue merveilleuse, à la hauteur de la Petite Princesse qu'elle était..."
Quelques mots aussi des parents : "Cela faisait quelques semaines que notre jolie princesse était sur le fil ; il lui arrivait souvent d'être en difficulté respiratoire. Néanmoins, je tiens à vous préciser qu'elle continuait également à vivre des moments très joyeux et agréables. Et puis, elle vient de s'éteindre doucement dans nos bras. Jusqu'au bout, nous aurons essayé de célébrer la Joie et la Vie auprès d'elle... Et aujourd'hui, nous ne souhaitons pas être lugubres, malgré notre peine immense. Nous avons tout fait pour que le chemin de Dana ne soit pas un chemin de croix, mais un chemin de joie. Jusqu'à la veille de sa mort d'ailleurs, elle avait encore l'oeil qui frisait, comme un enfant qui découvre la vie. Nous espérons que nous aurons pu témoigner le plus sincèrement possible de la peine que nous cause son absence, mais surtout, de la joie que nous avons connue auprès d'elle."
Fortifiés et soutenus par la présence de nombreux amis, parmi lesquels une grande majorité de jeunes, les parents ont alors allumé de petits lumignons de lumière autour du petit cercueil de leur fille, symboles de leur foi profonde en la vie qui ne finit pas. Ils ont d'ailleurs dit que leur maison ne serait pas un tombeau, mais un tremplin pour l'avenir : ils comptent poursuivre leur engagement dans l'AFM (l'Association Française contre les Myopathies), "qui gère de nombreux programmes prometteurs de recherche scientifique et intervient avec efficacité et générosité auprès de familles comme nous".
En communion avec les parents, j'ai alors terminé la cérémonie en disant : "Ne parlons pas de mort à propos de Dana ! Montaigne disait que "la mort, c'est l'autre nom du diable". Parlons plutôt de la vie qui continue, mais autrement. Sous le regard de Dana, et sous le regard de Dieu. Dana, en s'envolant vers l'Infini, a eu la belle idée de laisser entrebaillée la porte derrière laquelle elle est partie, afin que, l'océan des larmes traversé, nous apercevions toujours un peu de son visage et de sa force retrouvée, comme un peu du visage et de la force de Jésus nous redisant, comme il l'a dit à la fille de Jaïre : "Toi, qui que tu sois, réveille-toi, et relève-toi !"
Car jamais, en Dieu, ni en notre coeur, la mort n'aura le dernier mot !

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